Je suis de ceux qui ne veulent surtout pas se laisser distraire par le génie politico-médiatique et ses symphonies habilement orchestrées pour nous éloigner des vraies priorités. Notre société est de plus en plus divisée par toutes sortes de manoeuvres électoralistes.

L’élite intellectuelle sait exactement comment se payer temps et tranquillité pour accomplir ses bassesses dans un univers où l’idée de l’humain est plus émotive que rationnelle [facile à confiner dans un engrenage culturel].

Mesures d’austérité sélective, commissions d’enquêtes distractives, charte de présumées valeurs québecoises… tous les moyens sont bons pour que les citoyens, déja surtaxés et endettés, dépendent naïvement d’une gouvernance hors de prix.

Lorsqu’une personne de la fonction publique me sert, je m’attend à être Charmé par son attitude [pacifisme, objectivisme, dynamisme, volontarisme, pragmatisme…], pas par son accoutrement [même s’il me rappelle étrangement une quelconque appartenance religieuse]. J’espère qu’à l’instant qui nous lie, chacun puisse à part égale, offrir la marque de respect qui préservera l’harmonieuse diversité.

Un turban comme une croix autour du cou, ou une kippa, sont pour moi des pures produits d’un mode à respecter autant qu’il se respecte et respecte l’existence d’autres modes. Mon jugement ne va donc pas s’arrêter aux apparences du personnage mais bien à ses actes… encore heureux qu’il soit vêtu [de nos jours la démocratie est victime de son propre succès].

Par contre je comprend totalement l’agent des douanes œuvrant pour le bien d’une société otage du modernisme, obligé de dévoiler un visage [aussi précieux soit il] pour l’identifier.

Entre ces deux intellections, je ne perçois aucune difficulté à investir un compromis. Une concession capable de les abriter en même temps.

Mon objectif de carrière est de promouvoir cette connexion sacrée entre citoyens pour que le concept d’Etat soit véritablement publique et non privé.

Frank Eboa
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